
Le projet de construction de l’Aanischaaukamikw avance à grands pas. D’ici le mois de mars, nous aurons terminé et équipé les bureaux, et, peu après, le personnel de l’Aanischaaukamikw, de nos locataires et de nos partenaires pourra y emménager. Nous mettrons la dernière main à la toiture et à l’extérieur ce printemps, dès la fonte des neiges, et ferons l’aménagement paysager pendant l’été.
Et, cet automne, l’Aanischaaukamikw ouvrira ses portes au public et inaugurera son exposition permanente sur l’histoire et les traditions des Cris d’Eeyou Istchee (Centre et Nord du Québec).
Tous ces progrès résultent d’un partenariat extraordinaire entre les Cris, le secteur privé, le gouvernement du Québec et celui du Canada, à l’appui du déploiement de l’Aanischaaukamikw et de nos efforts visant à protéger et à étudier notre culture et notre langue, ainsi qu’à les partager avec le monde.
En témoignage de sa profonde reconnaissance, l’Aanischaaukamikw érigera dans son édifice un tableau des donateurs pour y signaler la contribution de ses partenaires. D’ores et déjà, je tiens à exprimer notre gratitude toute particulière au Grand conseil des Cris (Eeyou Istchee) et à Hydro-Québec, pour leur leadership dans la mise en œuvre et le soutien de la campagne de financement de l’Aanischaaukamikw.
Votre vision et votre générosité nous aideront à montrer au monde la valeur et la richesse réelles de notre culture.
Le président de la Fondation Aanischaaukamikw,
Abel Bosum

Ce capuchon de femme admirablement décoré a été fabriqué dans l’une des communautés côtières cries de la baie James vers 1850. Il s’agit du premier artefact historique acquis pour la collection permanente de l’Aanischaaukamikw. Il témoigne des talents des couturières cries, de leur créativité pleine de raffinement et de dynamisme, ainsi que de l’évolution tant régionale qu’internationale des matériaux et des influences. La photo d’archive, prise à Moose Factory ou à Fort Albany dans les années 1850, montre comment on portait le capuchon.